Si les salariés ou le comité d’entreprise constatent des failles dans le fonctionnement de l’organisation, le droit d’alerte est un recours possible pour anticiper l’apparition des problèmes pouvant impacter de manière négative sur la vie en entreprise. Qu’en est-il de ce droit et de son importance ?
Quelle définition du droit d’alerte ?
Le droit d’alerte en entreprise est un droit qui rappelle quelque peu la loi en lien avec la transparence. Il aspire à lutter contre la corruption. C’est un droit qui est lancé par un individu ayant une bonne foi et qui constate une atteinte à l’intérêt de tous. Cependant, le droit d’alerte appartenant aux représentants du personnel est tout autre. C’est en effet un droit qui est recouru en vue de faire cesser les troubles liés à différentes situations au sein de l’entreprise. Une organisation regroupant un minimum de 11 salariés peut faire appel à ce droit si une atteinte au droit des personnes est constatée. Le délégué du personnel fait alors office de lanceur. Il peut encore être recouru si un grave danger plane sur l’environnement ou la santé publique.
Droit d’alerte dans les entreprises à l’effectif élevé
Pour une entreprise ayant 50 salariés ou plus, le CSE peut avoir recours au droit d’alerte s’il y a un mauvais usage du crédit d’impôt. Notamment, tel est le cas s’il y a compétitivité et emploi. Il peut également user de ce droit si certains faits sont susceptibles d’avoir des répercussions négatives sur la situation économique de l’organisation. Enfin, le droit d’alerte en entreprise est aussi réservé aux entreprises qui pressentent un accroissement des contrats précaires. Il en est de même en cas de faits qui constituent un abus par rapport à ces contrats.
Quelle importance pour le droit d’alerte ?
Le droit d’alerte en entreprise est utilisé pour prévenir les dirigeants d’une organisation sur les points financiers ou sur les problèmes sociaux qui affectent le bon fonctionnement de l’entreprise. Il peut aussi consister à analyser la perte d’un gros client ou d’un fournisseur. De ce fait, il n’a pas de limite exacte et c’est ce qui fait son importance. Ce droit est en fait régi par le Code du travail. Il est capital étant donné qu’il est nécessaire pour garantir la pérennité d’une entreprise. Le déclenchement est fait par le commissaire aux comptes ou à défaut, par le comité d’entreprise lui-même. Cette procédure vise à revoir les conditions dans lesquelles les salariés travaillent. Ainsi, ce droit peut aussi être utilisé par les délégués du personnel. Dans ce cas de figure, les dirigeants doivent donner une réponse pour éviter les poursuites liées au délit d’entrave. Si les réponses ne conviennent pas au comité d’entreprise, un rapport en compagnie de l’expert-comptable sera rédigé. Il sera dès lors remis au commissaire aux comptes.